Ces dernières années, avec la mise en œuvre continue de la stratégie chinoise « double carbone » (pic carbone et neutralité carbone), la transformation verte du secteur manufacturier n'est plus une simple évolution volontaire, mais une obligation. Éléments visuels et fonctionnels clés de l'extérieur des automobiles, les phares assurent non seulement l'éclairage et la signalisation, mais jouent également un rôle crucial dans l'identité de marque et le langage stylistique. Parallèlement, les procédés de traitement de surface de ces pièces sont devenus des points centraux des audits environnementaux et de la gestion de l'énergie.
Le principal défi auquel sont confrontés aujourd’hui les fabricants d’éclairage automobile est de savoir comment obtenir une fonctionnalité optique et des performances esthétiques tout en réduisant l’impact environnemental et la consommation de ressources.
Premier goulot d'étranglement environnemental dans la production traditionnelle de phares
1. Les émissions de COV liées aux revêtements présentent de graves risques
Les traitements de surface conventionnels des composants des phares reposent généralement sur des procédés de pulvérisation multicouches, notamment des couches d'apprêt et de finition contenant des composés organiques volatils (COV) tels que le benzène, le toluène et le xylène. Ces matériaux sont strictement réglementés en raison de leurs dangers pour l'environnement et la santé. Même avec des systèmes de réduction des COV en place, il est difficile d'éliminer les émissions à la source.
Le non-respect des normes d’émission peut entraîner des sanctions réglementaires, des arrêts forcés de la production, voire une réévaluation des études d’impact environnemental (EIE), créant ainsi une incertitude opérationnelle.
2. Chaînes de processus complexes et énergivores
Les lignes de revêtement traditionnelles comportent plusieurs étapes, dont la pulvérisation, l'étalement, la cuisson, le refroidissement et le nettoyage, nécessitant généralement cinq à sept étapes séquentielles. Ce long processus consomme d'importantes quantités d'énergie thermique, d'air comprimé et d'eau de refroidissement, ce qui en fait l'un des principaux contributeurs aux frais généraux d'exploitation des usines de fabrication.
Sous les contraintes du contrôle de l'intensité carbone, ces modèles de production, très gourmands en ressources, deviennent de plus en plus insoutenables. Pour les industriels, ne pas réussir la transition pourrait signifier atteindre le plafond des quotas énergétiques, limitant ainsi leur croissance future.
3. Faible robustesse environnementale et qualité inégale
Le revêtement par pulvérisation est très sensible aux fluctuations de température et d'humidité. De légères variations environnementales peuvent entraîner des défauts tels qu'une épaisseur de film non uniforme, des piqûres et une mauvaise adhérence. De plus, une forte dépendance aux opérations manuelles entraîne une qualité de produit irrégulière et une augmentation des taux de défauts.
N° 2 Une nouvelle approche durable : l'innovation en matière d'équipement au niveau du système
Face à la pression environnementale et réglementaire croissante, les fournisseurs d'équipements en amont repensent les fondamentaux : comment le traitement de surface des composants des phares peut-il être redéfini à la source pour permettre une alternative véritablement verte ?
Zhenhua Vacuum répond à cette question avec le lancement de son Machine de revêtement sous vide pour lampes automobiles ZBM1819,Spécialement conçu pour les applications de phares. Ce système associe l'évaporation par résistance thermique au dépôt chimique en phase vapeur (CVD) dans un procédé hybride qui élimine le revêtement par pulvérisation traditionnel, offrant ainsi une solution performante et respectueuse de l'environnement :
Zéro pulvérisation, zéro émission de COV : le procédé remplace entièrement les couches de pulvérisation d'apprêt et de finition par un dépôt de film sec, éliminant ainsi l'utilisation de matériaux à base de solvants et les émissions associées.
Système de dépôt et de protection tout-en-un : les étapes de nettoyage et de séchage ne sont plus nécessaires, ce qui raccourcit considérablement la chaîne de processus globale, réduit la consommation d'énergie et optimise l'utilisation de l'espace dans l'atelier.
Rendement de revêtement fiable et haute performance :
Adhérence : le test de ruban adhésif croisé montre une perte de surface inférieure à 5 %, sans délaminage lors de l'application directe du ruban 3M.
Modification de surface (performance de la couche de silicone) : les lignes de marqueur à base d'eau démontrent le comportement d'étalement attendu indiquant des propriétés de surface hydrophobes.
Résistance à la corrosion : un test de goutte de NaOH à 1 % pendant 10 minutes ne produit aucune corrosion observable sur la surface du revêtement.
Résistance à l'immersion dans l'eau : Pas de délaminage après 24 heures d'immersion dans un bain-marie à 50°C.
Le n° 3 « Vert » n’est pas seulement une soustraction : c’est un bond en avant dans la capacité de production
Alors que les fabricants d'équipement d'origine (FEO) exigent des normes plus strictes en matière de conformité environnementale et de durabilité des produits, la fabrication écologique est devenue un facteur de différenciation clé pour les fournisseurs de premier et de deuxième rang. Avec son système ZBM1819, Zhenhua Vacuum propose bien plus qu'une simple mise à niveau d'équipement : il constitue un modèle pour les processus de fabrication de nouvelle génération.
L'intérêt d'une fabrication écologique réside non seulement dans la réduction des émissions, mais aussi dans l'amélioration de la stabilité de la production, l'optimisation de l'efficacité des ressources et le renforcement de la résilience globale du système de production. Alors que l'industrie automobile entre simultanément dans une phase de transition écologique et de restructuration de sa chaîne de valeur, la machine de revêtement sous vide pour lampes automobiles ZBM1819 représente une avancée stratégique : de la conformité réglementaire à la compétitivité écologique.
Date de publication : 30 avril 2025

